Haiti-Observateur

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Soulouque

LE MEXIQUE DÉPORTE AUSSI

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

Entre () L’État haïtien a-t-il opéré de connivence avec la RD, ce qui aurait valu une déportation massive encore en marche, personne n’aurait imposé une leçon. Le cardinal dominicain retraité, Rodriguez a-t-il dit en réponse à Brewster : « aquì mandamos nosotros,  no Francia, ni EU ni nadie » « que le pays a ses normes » ? Fermons les ().

Mexico déporte-t-il manu militari le migrant de l’Amérique ibérique venant de l’axe Guatemala-Honduras-Salvador…. Complicité d’agents consulaires de pays frères, il emprisonne la famille migrante entière, séparant par une équation mère-fille ≠ à père ≠ à garçon mineur. Il existe en conséquence là-bas, trois types de ces centres de détention pour immigrant (DIF), rétention opérée depuis l’état du Chiapas. La transmutation de la clientèle devient contextuelle. Mexicanisation, marginalisation.

Mexicanisation, en vue de confondre la frontière-Nord vers les U.S. jusqu’au Canada, par la vertu de l’ALENA. La mobilité se fait là par nomadisme, en accéléré, en quête de jobs pour financer le long trajet. Passeurs à Tijuana, à Matamoros, à Ciudad Juarez. Le messager libéral du cartel de la drogue mexicaine s’alimente ainsi au niveau de jobs locaux et de la charge confiée au moment du passage, au crédit du passeur organisé en clan. C’est un cancer, une gangrène qui une fois aux U.S. garde ce petit labeur comme porte de sortie en attendant de se libérer du droit de passage où la famille se réduit. On parle souvent de rétention-en-otage comme garantie objective. Le Chinois ne vit-il pas ce phénomène, croupissant des années durant dans le sous-sol de l’usine de textiles, là à New York, tenu en otage par le cartel d’un clan mafieux ?

La Marginalisation se fait ainsi en parallèle par le démembrement de la famille criminalisée par Mexico. La fille est donc criada, l’homme camarero, l’enfant…

DIF centre de détention à Tapachula, Chispas

La loi mexicaine criminalise cette migration et pénalise en particulier l’homme qui  le plus souvent est accusé de mettre en péril ses enfants mineurs. Le fonctionnalisme de la corruption absorbe ou oriente une partie de cette famille qui s’éclate, se divise, se disperse par voie de conséquence. Adultes, enfants deviennent ainsi, soit la proie facile, soit le trafiquant idéal pour le cartel de la drogue, de la criminalité locale, transmodale ou transfrontalière. L’objectif migratoire reste, demeure la traversée vers le Nord. Les U.S. ont longtemps menacé Mexico de l’érection d’un mur de séparation s’il n’arrivait pas à retenir cette migration illégale depuis sa frontière-Sud. Du Chiapas par exemple, l’agent consulaire de ce pays tiers négocie souvent en criminalisant lui-même ce migrant qui soit est poursuivi par une police corrompue chez lui, soit accusé de traversée illégale de frontières donc identifié, ciblé. J’ai ainsi croisé lors du voyage de reportage au Chiapas (2009), Laura Lacrampe stagiaire française de l’OIM. Mon intervention lors d’un point de presse [où Melvin Valdez Gonzalez Consul General du Guatemala à Tapachula, près de Puerto-Chiapas, était interpellé à la suite d’un accident de voiture qui aurait causé des lésions graves à une famille guatémaltèque], lui aurait causé des troubles politiques graves au point de devoir être exfiltrée sans délai. L’OIM tente ainsi de gérer, d’intervenir dans le processus migratoire qui en soi constitue le modus vivendi de son existence, de ses levées de fonds internationaux.

Le problème dont parle le président Donald J Trump est donc plus sérieux que la compréhension, quand chaque état rejette le blâme sur le bras d’un tiers, tandis que les U.S. sont la destination finale tout en étant victimes d’une politique de coopération qui favorise un transfert de jobs vers Mexico, dans le but de servir d’appât à la clientèle migratoire souffrant de dictature au Sud et de carence économique. Des entreprises se sont aussi vues siphonnées au Mexique mais sans aucun objectif. Donald Trump s’il hérite du problème, s’est toujours juré de venir stopper tant l’hémorragie qui coule vers le Sud que la gangrène qui monte vers le Nord. L’Ottawa de l’ALENA n’a jamais offert mieux que par ses besoins en travailleurs agricoles saisonniers qui sont en fait engagés et par cette voie on remarque des saisonniers qui se fonts engagés et de là, de plus en plus de Guatémaltèques, de Honduriens, de salvadoriens, dans les plantations agricoles du Québec, tout en critiquant le milieu de l’ALENA que constitue les U.S. La problématique américaine est encore plus large

Puerto Chiapas

En termes de patch économique. Taiwan et la Chine s’affrontent sur le terrain des monopoles par exemple au Chiapas (Projet Puerto Chiapas). Implantant de plus en plus d’usines de transformation, de fabrication, qui à moindre coût alimentent le Sud, mieux, servent de support en production pour l’exportation, transfèrent vers le Nord. La plupart de ces entreprises mexicaines sont en réalité des entreprises chinoises qui brisent ainsi la balance commerciale U.S. Mexico en compensation leur envoie des familles de douze enfants sur le système social. C’est de là le refus global du citoyen américain comme du politicien américain qui, par un effet pervers de la pauvreté galopante utilisent ce service à bon marché. Mais illégal de ce migrant illégal et nomade. Problème exposé clairement en échange avec le sénateur démocrate Chris Murphy en hiver 2013-2014, avec la communauté haïtienne de Bridgeport CT et environ, en présence du Consul général haïtien, Charles Forbin. Celui-ci n’a pas manqué à l’occasion de critiquer une certaine mauvaise éducation haïtienne qui produit des délinquants, en comparaison à sa bonne éducation agrégée par sa mère, lors de la rencontre organisée par le pasteur Pierre d’Haïti, en faveur des demandeurs de la TPS. Question soulevée entre autre par le pasteur Lalanne établi à Bridgeport.

La problématique citée en relation avec la Chine énergivore se comprendra aussi par la nouvelle donnée du projet albertain Keystone. Nouvelle géopolitique, réadaptation radicale de la nouvelle administration du 20 janvier, B. Obama s’étant fait joué par la Pékinoise du développement, de l’expansion, pendant que l’Amérique s’endormait. C’est ainsi que Keystone en toute apparence, échappera à China Petroleum (présente à Genève – Alberta Economic Forum-2009) qui siégeait en Alberta même pour drainer ce pétrole vers le littoral vancouverrois, l’exporter en Chine pour ce besoin de production massive adaptée à un ratio de développement local et d’exportation en accéléré. Et, réclame des ressources énergétiques planétaires utiles à sa population. Laquelle population a dû être contrôlée sur le nombre de naissance galopant.

Le Canada des menottes. Les châteaux de cartes tombent. Depuis le niveau d’un policier devenu attaché-politique puis maire-pédophile à Montréal-Nord, là où le Noir, le Latino sont soumis à un régime de profilage racial qui pénalise. Qui tue, malgré l’organisation de communautés d’immigrants actifs, en passant par d’autres maires corrompus dont certains enfin condamnés, jusqu’à des ministres, des anciens ministres, députés accusés au criminel mais dont la plupart sont protégés par des délais de procédures alambiqués. Des violations de procédures d’enquêtes criminelles qui finissent par le non-lieu faute d’erreurs volontaires d’experts (policiers, enquêteurs, avocats). Le Canada de Trudeau feint d’oublier les lois spéciales depuis l’ancien pm Jean Chrétien jusqu’à Harper qui favorisaient les arrestations arbitraires en vertu d’un profilage de migration. L’affaire Maher Arar enfin libéré en 2006 par le juge O’Connor. Les accusations gratuites du maire de Montréal à l’encontre du citoyen, l’imam Hamza Chaoui. Est-ce là l’effet pédagogique accéléré du voisin U.S, quand Québec massacre la piété musulmane en prière dans une Mosquée. Quand le discours politique québécois en appui à la France, à une sexualité, indexait clairement gratuitement : burkini, Islam, Musulman, imam, comme présumé…, ce que j’ai traité dans La Peur de l’Islam ou la guerre des Aumôniers. Notons que ce Québec net vit le quotidien du « ve algo, diga algo » avec le djihadiste latent yéménite…, reconverti en licence de Mobile-Poulets frits dans les coins du CT. Ottawa ne vit encore le poids de la présence d’anciens militaires syriens entrainé dans le toxique, sur son territoire, ce que j’ai traité dans La Lèpre de Damas, le 21 déc. 2016. Ottawa déporte malgré tout mais le cache. Les demandes de permis consulaires parlent. Pire, la déradicalisation n’a donné comme résultat la radicalisation locale : massacres à Québec.

Mais, clôturons avec la problématique des nations Mayas dans l’état du Chiapas qui sont placés en réserves surveillées et privés de leurs droits fondamentaux au point de voir prendre les armes comme dans l’affaire du Subcomandante Marcos (Guillén Vicente) de la (Guerra Zapatista) au Chiapas dans les années nonante.

au Centre de Détention DIF Chiapas

La criminalité mexicaine dont parle Donald Trump est-elle réelle, circonstancielle, étatique, systémique ? Voici ce que relate en résumé un rapport du 9/02/2009. Mexico : Amnesty International issues alternative report to Human Rights Council on the situation of human rights datant du retour de voyage du Chiapas, sachant que dix correspondants s’étaient rendus sur place. « The government report’s list of positive initiatives and reforms is good news. The problem is there is no information on progress in preventing continuing human rights violations and ending impunity, » said Kerrie Howard. « Irregular migrants in transit in Mexico routinely face ill-treatment by state officials as well as sexual and other violence at the hands of criminal gangs ». Ceci n’avait en fait un lien incontournable avec notre visite un peu plus tôt, au DIF à Tapachula, mais ces organismes y étaient présents. C’est le portrait type de la situation exposée avec le Consul Général du Guatemala accusé par les siens, de réclamer de l’argent pour intervenir, sinon c’est un signalement criminel. Lequel signalement comprenons, qui atteint aussi les rangs des autorités américaines et de là la criminalisation d’individus, de familles impliqués dans des rapports de recherches. Mexico DF a ainsi créé son propre monstre par son ego. Et de Fox

avec Laura Lacrampe stagiaire à l’OIM

passant par Calderòn à aujourd’hui, il n’a fait que le sacraliser malgré le priest de Coloniale.

 

Ici l’affaire ne consiste à soutenir le Président Donald J Trump dans une logique absurde. Combien paye l’UE à la Grèce, à la Turquie, à la Lybie, pour retenir le flot de migrants étrangers, est-ce là un acte d’accueil ou de rejet calculé ? L’Euroscepticisme accuse l’Amérique de Trump nommant son gendre à la MB, de népotisme. La candidature de Fillon est pourtant l’eurovisière mise pour ne voir, mais l’ampleur du scandale étalé soutient un fait : le U.S. Trump est de loin innocent en rapport. En effet, la France des mesures d’urgence prolongées aux élections présidentielles, ce qui cache déportations, rétentions systémiques, sous le couvert de la prévention et cette France-Allemagne peuvent-elles faire la leçon à tonton ? France aux tâches de liens Sarkozy-Kadhafi. France-communiste dont la gifle de campagne à Valls qui loin de gagner vient de perdre orgueil, pari. Pourquoi président, Barack Obama n’avait-il accueilli le Ministère Nation of Islam de Louis Farrakhan, le médailler puisque sans « one million man march » il ne serait jamais élu président ? Il a choisi de se comporter en Butler à DC. Comme disait le cardinal retraité Rodriguez, le Président Trump n’a que d’y répondre : « aquì mandamos nosotrros ». Mexico comprendra, l’Espagne traduira pour l’Europe, Punto.

dan@danalbertini.co

Cet article est publié dans la version originale de l’hebdomadaire, le 1 février 2017, en P. 13

Voici la note de presse de l’organe cité disponible sur www.haiti-observateur.ca

Mexico : Amnesty International issues alternative report to Human Rights Council on the situation of human rights

“The government report’s list of positive initiatives and reforms is good news. The problem is there is no information on progress in preventing continuing human rights violations and ending impunity,” said Kerrie Howard.

Amnesty International noted, for example, that : Mexico has so far failed to explicitly recognize the status of international human rights treaties in its Constitution. The authorities have yet to hold anyone to account for the 100 killings and 700 enforced disappearances that took place between the 1960s and 1980s. Mexican federal, state and municipal police officers implicated in serious human rights violations, such as arbitrary detention, torture, rape and unlawful killings, particularly those committed during civil disturbances in San Salvador Atenco and Oaxaca City in 2006, have not been brought to justice.

The military justice system continues to try cases of human rights violations despite international human rights standards insisting these should be tried in civilian courts.

The number of reports of abuses such as arbitrary detention, torture and other ill-treatment, sexual violence and unlawful killings by security officials has increased during security operations to combat violent criminal gangs. Human rights defenders, particular those in rural areas, often face persecution and sometimes prolonged detention on the basis of fabricated or politically-motivated criminal charges.

Indigenous and other marginalized communities sometimes face harassment for opposing development projects affecting their livelihoods. Irregular migrants in transit in Mexico routinely face ill-treatment by state officials as well as sexual and other violence at the hands of criminal gangs.

Despite advances in legislation to protect women from violence, implementation is weak. Reporting, prosecution and conviction rates for those responsible for domestic violence, rape and even killings of women remain extremely low. Two years after the adoption of the 2007 General Law to prevent violence against women, two states have not even introduced legislation to enforce it.

Poverty and marginalization continue to deprive many rural communities, particularly indigenous peoples, of the right to an adequate standard of living and the right to development, in accordance with their own needs and interests.

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