Haiti-Observateur

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Soulouque

Ce Que L. A. Moreno Ne Dit Pas Au Peuple Haïtien

UNE VUE DE LA FENÊTRE/POLITIQUE INTERNATIONALE

[photo illustration. Men Minis la epi kèk manm nan Lame l la lendi 13 novanm nan].

Par Michelle Mevs

«…Aujourd’hui ce : Luis Alberto L. A. Moreno voudrait bien alourdir notre fardeau ». (Serge H. Moïse)

Luis Alberto Moreno, directeur de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), est arrivé en Haïti au cours du mois d’octobre, dans le cadre de sa mission visant à pourvoir Haïti en financement. La presse haïtienne a commenté diversement cette visite, toutefois, précisant avec emphase que M. Moreno est retourné au pays avec dans sa valise une enveloppe de USD$1 milliard en financement pour Haïti. A cette occasion, n’hésitant pas à se lancer dans un éloge soutenu de la « Caravane du changement » de Jovenel Moïse : L. A. Moreno s´est positionné carrément dans un contexte, (nous le citons) : « bien faire les choses pour le peuple…»

Nombre d’observateurs prennent pour une nette INGÉRENCE dans les affaires haïtiennes, la position exprimée par le président de la BID. Mais, rien de nouveau en ce qui concerne Haïti, puisque au cours de ces 30 dernières années, cette politique caractérise le comportement des ambassades étrangères à l’égard de notre pays. Dans cette optique, d’aucuns diraient qu’il s’agit d’un moindre mal, car il y a d’autres considérations encore plus graves à relever.

Bien comprendre le message de Luis A. Moreno Dans la mesure où Luis Alberto Moreno se présente comme supporteur de Jovenel Moïse, en même tant qu’il professe d’œuvrer pour le bien du peuple haïtien, il fait glisser sur une ligne droite deux curseurs opposés. Le premier indique qu’il est favorable à l’équipe Jovenel et Lafontant; le second qu’il aspire à être mpro-peuple haïtien; alors que dans les faits, des milliers de manifestants composés des secteurs démocratiques et des couches dé favorisées du pays, investissent les rues de la capitale et des villes de provinces depuis des mois dénonçant la politique de l’équipe au pouvoir.

L’appui donné publiquement au président Moïse par le président de la BID est paradoxal !

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