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Soulouque

QUAND L’AFRIQUE VEUT PLAIRE

DIPLOMATIEN INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

Entre (). « Tu sais Faondy, je crois vraiment que nous aimons tous tomber amoureux ». Vous enlevez Faondy, rien, absolument rien, ne laisse supposer que l’écriture est africaine. Afrique, car Faondy est.fr. Fermons les ().

Quand la diplomatie du droit international vous fonce « comme un papillon sur ton chemin », vous ignorez complètement que la découverte conduit vers un biais. J’aurais lu, comme une gazelle sur ton chemin, que j’aurais compris l’Afrique. J’aime la gazelle dans son contexte, mais le papillon si fragile et si frivole ne figure pas cette Afrique si traditionnelle, si guerrière. Il y a de belles plumes, certes, Kossi Efoui, par exemple, ce Togolais, mais on le sait et on l’identifie trop souvent par sa tribu. Piercing et de tatou, aux bords de Bordeaux ou de La Rochelle. Kossi est, malgré tout, ce révolutionnaire quelque part et ça fait peur. Mais Bamba se veut nouveauté. Bamba et sa poésie écrite pour adoucir un roman n’a pas de pays, mais un continent qu’il défend avec une plume, sans la toge de Thémis ni le droit international conventionnel. Il fait découvrir avec, oh combien de surprises, qu’il y a de bonnes choses à dire de ces hommes du continent oublié d’être Alma mater, tant il y a de guerres fratricides. Si Bamba pouvait. dan@danalbertini.info


Cet article est publié sur la version papier de l’hebdomadaire Haiti Observateur du 30 NOV. 2016 – VOL. XXXXVI/No. 44 NEW YORK, P. 13

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