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Soulouque

L’EMPREINTE DE LA COERCITION

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

  • L’EMPREINTE DE LA COERCITION
  • Entre (). Si Donald Trump candidat à la présidence (U.S.) venait nous visiter à Vertières. Nous lui ferions voir l’esprit de la Ravine-à-Couleuvres, lui parlerons de Roosevelt président en visite au Cap-Haïtien. Il comprendrait alors pourquoi Bill sortant d’Haïti est devenu président. Lui nous parlerait de secrets de l’érection d’une Trump Tower. Fermons les (). 

Je saisis Dr. Momplaisir dans son essai d’Égologie philosophique privée (Mes Convictions profondes – pensées à l’ombre du soir, 2015), par la présentation du professeur Jean Norgaisse en P.14, partage son appartenance entre une constellation philosophique de Saint-Augustin et la scolastique de saint Thomas d’Aquin, pour dire qu’il se dispense de sa grande plaidoirie. Est-ce une conviction profonde, ou une conséquence spirituelle de la coercition vaticane de son époque, chez les Frères Saint-Louis de Gonzague (résidu de la campagne catholique « réjété ») ? Donc, la peur de mourir damné par la religion de son cœur, est sa thématique cachée. Quelle affaire, dirais l’un des personnages du conteur haïtien, Maurice Sixto.

Alors, si le chef de la diplomatie haïtienne est à l’image de Dr. Momplaisir, quand il rencontre le Nonce à Port-au-Prince ou Clinton à…, quelle pensée nationale, quand Gordon A. Craig et Alexander L. George nous disent en P.197 Chap.14 de l’ouvrage Force and Statecraft, Diplomatic problems of our time : « Coercive diplomacy needs to be distinguished from pure coercion » ? S’il faut comprendre Dr. Momplaisir par cette phrase, P.6 Chap.1 du même ouvrage : « No one can say that Louis XIV was a man of small ambition. He dreamed in universal terms and sought to realize those dreams by a combination of diplomatic and military means », et, « Plus que nulle autre, la pensée de saint Augustin a joué un rôle considérable au XXe siècle… « l’homme occidental est souvent « augustinien » sans le savoir », en introduction P.7 dans l’ouvrage de Jean-Francois Petit, Saint Augustin notre contemporain. De ce fait, Delienne est-il formaté pour subir la coercition malgré 1804 ou, devrais-je me rattraper par le passé : rassurez-vous nous ne sommes pas en guerre et, guerre s’il y a ce serait de l’ordre de nos neurones diplomatiques. Les canons sont de l’ordre de l’art d’opérer en diplomatie internationale. L’avenir des sociétés, la nôtre aussi, nous obligent en ce sens. Ce pour jouer au marronnage ou à la diplomatie. Alors, que pourrait nous dire le nouveau Ati national qui doute dans son profond besoin de côtoyer Trudeau PM ?

Il m’arrive parfois de ruminer du sujet d’Alfred Nemours/Caribean Studies, d’une université à Puerto-Rico qui suggérait déjà sans détours des acquis antérieurs. Puis, du début des négociations des fondateurs qui ont vu naître les Nations Unies, trouvées aux archives de la défunte SDN. Foi d’expertise, de haut savoir du calibre de la globalité chez les autres mais un paradigme qui nous honoraient à hauteur de 1804. Cependant, étaient-elles diluées à cette époque, et si cela fut, suffit-il pour nous aujourd’hui, de nous croire Haïtiens avec une touche endogène mais avec une neuroplasticité du cerveau adepte à la consommation de la diplomatie coercitive, en même temps être Canadien avec la peine inversée devenue vertu, pour forger ce ministère global que quittera un jour Stéphane Dion ?

La métaphysique nous laisserait sans esthétique parmi les canons disponibles que nous avions tracés l’an dernier, pour une diplomatie haïtienne au service de la Nation. Ceux linguistiques étant insuffisants pour rendre ceux psychologiques phénoménologiques. Que reste-t-il à notre Pompéi-2010 si l’on reste dans la compréhension Momplaisir, d’Haïti ?

Faisons donc parler la métaphysique haïtienne par ce nouvel Ati qui vient du Canada. Il y a là commune mesure avec politique et diplomatie. L’émigré sans plan de retour avec néanmoins l’empreinte de la coercition devient en fait un NASS d’immigré commun. Sa bannière d’exilé aura dépassé l’authenticité insulaire pour faire unanimité chez la rigueur métaphysique. Gageons qu’un J.N. Myrtil ancien Secrétaire d’État aux MAECH, de retour à Bruxelles, qui a étudié chez les Frères du Sacré-Cœur mais est resté fermé dans ce spectre haïtien-de-consommateur, ne sera insensible à cette culture rurale rétablie. Question alors : la neuroplasticité du cerveau de Joseph Coma a évolué comment dans l’authenticité ou, a régressé à quel point pour enjoindre le contexte de sa nomination à titre de Prince du Vaudou par un pape du Bénin (bouture du Haut-Dahomey) ? Comprenons-le pour besoins de la cause.

Formulons autrement : simulons Joseph Coma qui rencontre Bill Clinton qui lui, a déjà connu Beauvoir en Haïti. Comment accueille-t-il cet Américain ancien président, mieux, dans la compréhension de Dr. Momplaisir ? Autrement dit, quelle serait l’empreinte de Bill Clinton dans ce cerveau Coma, comme à l’époque des recherches haïtiennes de Dr. Wade Davis Ph.D, chez Beauvoir ? Ce n’est une réponse mais Coma autrefois a reculé face à une comparaison.

Ati aujourd’hui, Coma en visite exploratoire au Canada rencontre Trudeau qui a fréquenté les jumelles Allen de son comté électoral, sera-t-il cet immigrant reçu devenu canadien, donc militant utile en période électorale, ou détenteur d’un véritable pouvoir d’influencer ?

L’intérêt pour nous n’est de se jeter à bras raccourci sur vaudou et Coma. Mais ils dont l’ordre des phénoménaux. Ce pattern s’applique à nos frères Protestants toute vocation confondue, le frère catho aussi vit dans un microcosme hébergé, soit un cocoon qui n’a jamais éclos. Nos abscons n’en sont pas moins concernés avec un aveu relatif au Grand Orient de France.

Il y a aussi les canons linguistiques où l’esprit de possession n’est métaphysique mais littéraire. Cela saura élucider Coma-Beauvoir. Prenons Laferrière accueilli à l’Académie française pour sa démarche osée, étranger étant. Bien qu’il soit considéré chez nous vendeur d’une œuvre qu’il ne sait définir à ce stade-ci. Automatisme, hasardeux, néophyte ou je ne sais de ce dieu faiseur de sa culture. Si l’on s’appliquait réellement en recherches assidues en dehors des besoins de protection et de polémique au Quai Conti, l’observateur indépendant découvrirait Enthoven. Nouvelle recette chez Laferrière déjà paresseux dans la pensée, un demain bien avant Antigone. Cette forge devient subsidiaire de la pensée Enthoven père & fils. Heureux encore qu’il n’aille chez Bernard-Henri Lévy. Homme aigri de ce qu’il n’est, voulant s’imposer par un nom religieux découlant en effet d’une pensée caustique augustinienne à visières latérales. Un homme qui Français comme il le déclare en P.16, Prologue, de son ouvrage l’Esprit du Judaïsme. Et un négationniste de la déshumanisation des Noirs par le Code noir. Lequel Code, Dany le dit à nous Noirs, en causerie au Café DA (bibliothèque Ahuntsic, Mtl) le 25/02/2012 https://www.youtube.com/watch?v=6hcxHideeQc « était pour la protection des esclaves noirs ». Osez donc une telle insinuation chez le revendicationiste Levy et vous verrez plus que la mégatonne tombée sur la tête de Nbala Nbala, jusqu’au Québec des Enfants de Duplessis, de Saint-Jean-de-Dieu. Raison pour laquelle je veux m’instrumenter à rectifier par Le Travail de l’Immortel.

Voulez-vous un indice chez Laferrière, surveillez l’académicien qui passera désormais en revue amis et connaissances. Incisif, mode Saisons de papier car il ne pourra faire écrire la Da somnolente de la culture orale ni Petit-Goâves aux fourmis. Paresse d’écrivain, l’affaire se fera en cercle hermétique protégé. Ce qui faillit faire couler l’Académie d’ailleurs. Telle une coercition linguistique ascendante. S’il s’avère vrai que Coma serait plus proche de ses sous que toute science réelle, ou si Laferrière tellement plus publiciste pour son égo, que tout intérêt de développement endogène de la littérature haïtienne. Même lorsqu’il joue à l’épée de legba ; ce qui serait le cas de dire Haïti république de princes vodou locaux, quelle évolution pour notre diplomatie ! Momplaisir-Saint-Augustin, Laferrière-Enthoven, Coma-Protestant.

Pourquoi faut-il s’accorder le temps d’analyser tant les empreintes que leur nature ? Nous nous devons de bien comprendre implications et enjeux. Consultons l’ouvrage de Jean-Francois Brière, Haïti et la France 1804-1848 le rêve brisé en P.19 Chap.1 : « l’intérêt de toutes les puissances colonistes veut que Saint-Domingue soit rétabli dans l’état politique et colonial où il était avant la révolution. On ne souffrira pas, au milieu des Antilles, un foyer de révolte, un repaire de pirates et de brigands, une école de révolution […] Si la France seule est dans l’impuissance de soumettre […] toutes les autres puissances colonistes doivent joindre leurs forces… ». Il y a eu régulièrement convention d’intérêt soit ouverte, soit subtile.

L’empreinte de la coercition diplomatique aura donc creusé plus que sinueux ce sentier dans la neuroplasticité des cerveaux occultistes comme adorateurs. Que dire du politique observé jusqu’à nos jours. Brière le démontre en P.284 du même ouvrage : « À chaque instant, Européens et Haïtiens (les hommes de couleur particulièrement) viennent demander au consul général de France s’il aura bientôt un bâtiment de guerre à sa disposition pour les protéger. On ne sait plus à quoi s’en tenir ; la terreur du pouvoir gouvernemental augmente ; l’audace des révolutionnaires s’accroit. ». Rêve brisé, la corruption et l’appât du gain aidant.

Refuser l’empreinte, un indice de vitalité, un symbole contre la connivence médiatique. La France une fois de plus va mal pour la diplomatie, une fois de trop pour ses petites bourses, et s’est mal préparée pour ce qui pourtant était prévisible dans une Europe au risque du Brexit. Sur son terroir inondé, en crise de justice, d’économie, de sécurité, de pensée. Le Monde édition électronique du 30/05/2016 titre : « Recep Tayyip Erdogan condamne la répression policière en France ». Elle cite Erdogan : « Je condamne la violence exercée par la police française contre les gens qui usent de leur droit de manifester… ». Nationaliste, l’édition se sent obligée de citer Erdogan du point de vue commercial, face à la compétition, mais suggère avec cette insertion pernicieuse : « lire aussi : Élections législatives en Turquie : Recep Tayyip Erdogan, ou la dérive autoritaire du président turc ». L’effet pervers qui désamorce la déclaration du président turc. http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/30/recep-tayyip-erdogan-condamne-la-repression-policiere-en-france_4929173_3214.html.

C’est donc cette coercition pathologique qui veut forger comme pour une rançon quand les intérêts de leurs princes déchus sont menacés par des effets pervers. La France en particulier a toujours démontré ce caractère mauvais perdant arrogant. Lequel perdant qui ne gère chez lui aujourd’hui et explore l’espoir de repêchage d’une autre puissance solidaire.

Disons-le sans timidité, ceci n’est un appui pour la prolongation des 120 jours de Privert. Les dispositions prévoient des mécanismes. Mais bravo, pour une fois souverain, on a l’occasion de se mesurer dans notre vraie mesure. François Benoit aurait pu par automatisme faire comme tout le monde, au Cieve. Il s’est étonnement comporté à la hauteur d’un homme d’état. Lequel statut qu’il réclamait autrefois. Ce n’était de l’écriture. Le contraire serait en référence un Laferrière en rencontre avec Francois Hollande. Il dit aux journalistes présents, qu’il avait suggéré au président que la France « présence de la France en Haiti plus plus solide ». Il ignore qu’Enthoven reproduira Camus chez lui mais algérien, incisif, maculé. Nous alors, croyons la République mûre pour financer ses élections présidentielles dans les règles de l’art au prix de sacrifices personnels. Les aînés s’en étaient chargés d’une dette imposée. Mieux vaut donc une école nationale que l’individualiste pour combattre les empreintes de la coercition. Mieux vaut mettre ses œufs dans nos paniers.

dan@danalbertini.com


Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du aaa  2016 VOL. XXXXVI, No.  New York, et se trouve en P. 0 à :

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