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Haïti la Diplomatie d’Abord v/s la Diplomatie d’Affaires : Entre Réalisme, Légalité et Mensonge

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Haïti la diplomatie d’abord v/s la Diplomatie d’Affaires : entre réalisme, légalité et mensonge

Entre (). Si le président Martelly devrait se rendre au Canada, visiterait-il le Québec pour rencontrer l’importante communauté haïtienne qui y vit ?  Plus précisément Montréal. Le Québec par les temps qui courent est trop pauvre pour former sa jeunesse estudiantine, Jean Charest ne pourrait rien lui offrir si ce n’est un symbolique ½ quart de sirop venant de l’Erablière Du Nouveau Monde – Mont Laurier. Lamothe probablement de son côté, diplomatie d’affaires oblige, enverrait du café caramélisé d’Haïti. Non lyophilisé et trop corsé, cela risquerait donc de rendre encore plus nerveux un premier ministre qui a déjà du mal à dormir à Montréal. Ce serait peut-être une double contravention diplomatique. Les lois du Québec sanctionneraient ce qui serait caramélisé, en plus de l’effet conséquent des veillées tardives par le café NOIR d’Haïti. Il resterait au président Martelly, la communauté haïtienne de Montréal. Mais, trop savante au calibre d’un Dr. Samuel Pierre PhD, elle risque de lui remettre ça comme à l’époque de président JBA. Il lui resterait tout de même ses anciens amis ou associés. Starford et le boulevard Queen Mary. Tout compte fait, Martelly ferait mieux ne pas venir, Charest risquerait de lui résumer le lexique: comment faire arrêter un député et ses concitoyens et, faire taire l’opposition. Et, comment perdre son pourvoir, alors qu’il reste d’autres années à Martelly. Fermons les ().

Envisageons un scénario probable qui démontrerait le sérieux du gouvernement et la possibilité d’une continuité qui se base sur la légalité des choses et sur la législation qui garantie. L’état Haïtien souffre de problème de liquidité au point de quémander  à l’étranger et d’espérer un M par ci et ½ par là. Pourquoi pas l’émission de bon du trésor limitant la quantité et planifiant pour le remboursement dans 20 ans. Ce qui sous-entend l’implication de la société, celle de l’état, et du gouvernement, etc. Quelle serait la réaction des citoyens à l’intérieur comme à l’extérieur ? Le signe de la confiance devient un indice fiable qui démontrerait le sérieux du gouvernement et l’implication de la société haïtienne dans un processus à long terme. Si le gouvernement en place n’arrive pas à établir ce lien de confiance, c’est qu’il échoue en partant et doit aussitôt démissionner pour céder la place à un autre plus capable. Celle logique est valable pour plus de trois dossiers vitaux . Incluant la diplomatie…

Réalisme

La diplomatie d’abord – En introduisant cette notion telle qu’énoncée, en 2005-2006, je ne prétendais pas réinventer la roue, mais la thèse de la mendicité renforcée de celle de la passivité et de la dévalorisation, évacuait le minimum de bon sens au point d’être contre-productif en diplomatie. Je voyais tout simplement la nécessité de traduire nos amitiés et d’interpréter nos partenaires. L’idée avait germé depuis bien avant, mais 2006 a été une année charnière dont l’objectif était de déboucher sur une année phare, c’est-à-dire imposer Haïti par le biais d’une presse internationale haïtienne à l’étranger, pour nous exonérer de la manipulation étrangère.

La diplomatie d’affaires – En fait, un bras diplomatique nous permettant de conclure pour l’économie, pour le développement et pour l’expertise. Faire de notre diplomatie, la faire exister d’abord, mais la transformer en celle de bons offices. Les méthodes d’apprentissage, l’objectivité de l’exercice intégré était et est encore faisable. De ce fait, je ne saurais rejeter cette proposition de diplomatie d’affaires de Lamothe. Mais sa définition est passive et l’instrumentation non définie.

Légalité

La diplomatie d’abord – L’exemple le plus éloquent était de faire de Paul Martin un grand citoyen haïtien. Clinton l’est devenu, Sean Paul aussi. La constitution ne l’interdisait pas.

La diplomatie d’affaires – Quand Lamothe déclare les délégations consulaires et diplomatiques ouvertes 24 heures ou 16 heures, il viole le principe de la vie familiale et du respect des droits fondamentaux, signés par la ministres Beaudin, en imposant un régime politique à des fonctionnaires, alors qu’il sera le seul bénéficiaire politique. Mais surtout, le seul à pouvoir développer une certaine expertise en cumulant la primature et le MAE.

Mensonge

La diplomatie d’abord – La réalité de cette notion ne nous appartiendrait pas, le citoyen Wyclef Jean n’est-il pas ambassadeur itinérant de la culture quand nous avions qualifié Wyclef de plus grand dans ce cadre !

La diplomatie d’affaires – Nous n’avons personnellement aucun intérêt à dénigrer Lamothe, nous ne sommes pas en compétition. Cependant, sa logique est basée sur un mensonge compromettant. Si la tradition lui impose des règles pour l’armée constitutionnelle, ce ne sont pas les affaires qui lui faciliteront. L’équation des décideurs se résume ainsi en politique, c’est la balance commerciale. En multinationale, ce sont des parts de marchés. Le génie ne lui appartient donc pas quand la charité permet aux puissants de se justifier dans l’asphyxie des défavorisés.

Application

  • La diplomatie d’abord
  • La diplomatie d’affaires

Lamothe place un important pion dans sa diplomatie d’affaires, en Argentine.

Dr. Gérard Kennedy Alcius, PhD est spécialisé dans les recherches méthodologies des études économiques stratégiques pour la faisabilité. Bachelier en.. maître en…, docteur en… post doctorat en…, c’est un homme qui sait relever des défis pour construire une carrière rentable. Il est envoyé en Argentine, dans le bassin du MERCOSUR qui doit se mesurer à l’ALENA dans le but de gagner. Avouons que c’est un bon coup, car il faut une structure de base éprouvée qui découle d’un plan dynamique et intelligent.

Pourquoi

Un détail, je parlais de récupérer le geste de Paul Martin et de faire de lui…. C’est d’ailleurs un chapitre de mon ouvrage sur Haïti Reconstruction d’Après Nous. J’ai l’année dernière parlé de la nécessité d’inviter Lula dans le Sud pour la diversification d’un pôle de développement décentralisé, soit le président Martelly aurait-il répondu en récupérant d’une part la notion qui consiste à faire du carnaval une activité de développement accéléré et en passant par les Cayes d’abord pour le faire ? Une autre curieuse coïncidence, le développement de l’axe africain comme puissant symbolisme.

Quand la mémoire part, Bernard Degraff un ancien agent civil du service détaché (SD) sous JCD, veut faire oublier. Non personne n’a oublié ce makout détaché, ni son parcours.

Lamothe s’est-il trompé

Quand Lamothe est arrivé avec la notion de la diplomatie d’affaires, il ne peut jusqu’à ce jour définir le concept sinon que de nous renvoyer à d’autres pays qui l’auraient mis en place. Mais Haïti !


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition 10 juin 2012 et se trouve en P.

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